Les Calanques oui! mais aussi le Cap Canaille
Ce printemps, en stage dans les Calanques avec les jeunes du club d’Embrun, j’achetais le topo des massifs entre Cassis et la Ciotat et je promettais, le nez dans les impressionnantes falaises du Cap Canaille, de revenir vite.
En préparation des stages d’escalade de debut 2016, pour profiter aussi de la douceur persistante, prendre un grand bol d’air marin, et découvrir de nouveaux itinéraires, nous avions planifié trois jours entre Calanques et Cap Canaille.
Oui mais… le mauvais week-end! un flux d’est s’installait la veille de notre arrivée! Flux d’est dans les Calanques, c’est synonyme d’entrées maritimes, d’une forte humidité, d’une escalade rendue le plus souvent très glissante; me revenait en mémoire la gomme de chausson récoltée sur les prises le temps où, étudiant à Marseille, je grimpais dans le massif de manière obsessionnelle!!!
L’équipe était malgré tout prête, motivée, le rendez-vous était pris sur Cassis et l’option Cap Canaille, avec son approche très courte, semblait la plus envisageable. Bingo… nous n’avons pas pris une goutte, grimpé des voies magiques et profité de vues splendides sur un horizon voilé.
Grazie Amici et Syndrome de Lime
4, 2 cordées, de préférence côte à côte pour se voir, se parler, ne pas se suivre forcément dans ce rocher parfois instable, gagner du temps pour éviter la pluie : deux voies au secteur Albert, de niveau moyen, de plus de 150 m c’est parfait (topo C2C).
Bilan partagé par tous : le Cap Canaille, c’est splendide, c’est sauvage, le rocher bien que pas toujours totalement stable, est hallucinant et multicolore – du poudingue, du calcaire sculpté ocre, du calcaire compact blanc et gris, des grès – pour une escalade forcément variée… un bonheur de grimpeur
Mes conseils : ici le mot terrain d’aventure prend un sens concret ! donc soit vous connaissez bien ce terrain, soit vous partez avec une marge confortable pour vous familiariser avec et ne pas être limite et tirer, par manque d’expérience, sur tout ce qui bouge!!!!