Suite du périple escalade avec Daniel à la découverte des Calanques dans le 5c-6a…
Après une première journée de 8 longueurs sur la face sud-ouest de Castelvieil, difficile de ne pas se laisser tenter par les falaises du Cap Canaille… la longue marche du premier jour nous a laissé le loisir de contempler ces immenses barres multicolores: l’attraction est vive !
Jour 2 : 2 vauriens, 3 canailles sur les falaises du Cap Canaille
Les falaises Soubeyranes, c’est d’abord une vue sur le massif des Calanques.
Ensuite, au Cap Canaille, l’escalade est aussi une plongée dans un véritable dédale géologique.
Au beau milieu des rappels du 14 juillet, nous prenons le temps de nous enfoncer au coeur des falaises; la grotte du 14 juillet mérite une visite, et quel parcours insolite dans une journée d’escalade… après ce temps suspendu dans la pénombre totale, le retour face au large, suspendu, n’en est que plus vertigineux, les repères sont loin, la magie opère.
2 Vauriens 3 Canailles (topo C2C) offre une escalade variée, riche en surprises : rocher inattendu, niche suspendue, ambiance imposante, vide, enchevêtrement minéral pour itinéraire baroque… autant d’éléments pour permettre un dépaysement total dans des difficultés modestes (l’ambiance peut néanmoins modifier ce sentiment, méfiez-vous!).
Venez vous aussi découvrir ce massif en stage ou à la carte, les possibles sont ici infinis.
Jour 1 : face sud-ouest de Castelvieil
Jour 3 : calanque de l’Eissadon
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Bon, pour commenter cette deuxième journée, j’ai un gros problème…j’ai déjà utilisé tous mes superlatifs hier!! Pour cette journée au Cap Canaille, Charlie a fait très très fort, et je crois que je vais réutiliser GRANDIOSE, et rajouter UNIQUE.
Je ne pense pas qu’il existe ailleurs dans le monde un endroit comme celui-ci, qui offre tout ça: la visite d’une grotte (la grotte du 14 juillet) entre les 2 rappels de descente, puis une fois en bas la succession d’une longueur de calcaire, plusieurs longueurs de grès, le tout coiffé d’une longueur de conglomérat. Le point d’orgue pour moi ce fut une longueur de folie, dans une cheminée ouverte avec à la fois vue sur le ciel et la mer sous les pieds. Il paraît que ça passe très bien en appui de chaque côté. Moi, je n’ai trouvé des pieds que d’un seul côté, alors j’ai fait le petit ramoneur, ça tient bien aussi:) Grosse ambiance quand même! Je n’oublie pas pour autant la dernière longueur, la fameuse traversée dans les conglomérats. D’accord c’est comme Riglos, mais quand comme moi on part avec le galet dans la main pour aller penduler et se retrouver pendu à la corde à 150 mètres au dessus de l’eau, ça fait des sensations et ça laisse des souvenirs. En un mot: INOUBLIABLE.
Daniel, grimpeur Palois bluffé.
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